Interview d’Olivier WALLDECABRES par la section basket
Nathan et Jules, Ă©lèves de la section basket, ont interviewĂ© Olivier WALLDECABRES, prĂ©sident de l’ASC Mionnay.
Vous pouvez écouter, télécharger ou lire un résumé leurs échanges du 14 mars 2022.
Cliquer ici pour voir l’interview (nouvelle fenĂŞtre)
Nathan / Jules : Qu’est ce qui vous a fait choisir ce poste ?
Olivier WALLDECABRES : Alors il n’y a pas de choix, c’est plus les concours de circonstances. Je faisais partie du bureau et la présidente qui était avant moi avait le désir d’arrêter parce que ça devenait compliqué pour elle. Il y avait le fait de continuer dans un bon état d’esprit et familial et puis d’être bien entouré aussi par les autres bénévoles. Ce qui fait que je suis arrivé à ce rôle.
N/J : Est-ce votre métier ?
O W : Ah pas du tout, je suis un bénévole comme le sont tous les autres présidents de club à ce niveau. J’ai ma profession qui m’occupe entre 40 et 45 heures par semaine et vient se greffer toute la partie club à coté.
N/J : Combien de temps cela vous prend-t-il par semaine ?
O W : Alors c’est extrêmement variable. Par exemple au mois de septembre, on va avoir l’assemblée générale de notre club et tout ce qui est enregistrement administratif des licences. Il faut qu’on vérifie, qu’on puisse vous enregistrer auprès de la fédération. Le temps va alors être énorme. Et puis on va avoir des mois qui vont etre beaucoup plus calmes comme le mois de novembre ou les mois des vacances. Le mois de décembre par exemple où on va avoir 2 ou 3 matchs et toutes les formalités sont faites donc on va dire, à minimum toute les semaines, c’est au moins 1 heure et puis ça peut monter jusqu’à une dizaine d’heures par semaine.
N/J : Avez-vous un bureau pour travailler ?
O W : Non, la salle de mionnay est vétuste et on n’a pas de bureaux mais de toute façon je n’habite pas à Mionnay mais à Tramoyes ce qui fait que ce serait même un temps supplémentaire de passer chaque jour à la salle pour m’organiser. Donc, on va dire que le bureau ça va être la maison, ça va être le milieu de travail aussi pendant les pauses méridiennes, ça va être aussi la voiture pour ce qui est des coups de téléphone.
N/J : Avez-vous déjà joué au basket dans un club ?
O W : Non alors je n’ai jamais joué au basket moi même. Par contre, je suis un passionné de basket et des autres sports en général, j’ai été abonné à l’asvel et puis même à l’heure actuelle, régulièrement on va voir des matchs de l’asvel en euroligue ou de Bourg en Bresse en championnat.
N/J : Quelles sont vos taches au sein du club ?
O W : Je n’ai aucune compĂ©tence dans la pratique du jeu donc je vais me concentrer uniquement sur les taches administratives pour dĂ©lester au maximum les entraineurs. Moi ce que je veux, c’est que les entraineurs, qui sont des bĂ©nĂ©voles, je veux leur faciliter la vie. Donc ça va ĂŞtre administratif, ça va ĂŞtre les liens avec les comitĂ©s dĂ©partementaux de l’ain et du rhĂ´ne, le lien avec les municipalitĂ©s, le lien avec les parents…
N/J : Combien d’équipes y a-t-il dans le club et lesquelles sont les mieux classées ?
O W : Alors on a 7 équipes de 7 niveaux différents. Les seniors sont premiers de leur poule avec un espoir de faire mieux en fin de saison et il y a les U15. C’est compliqué de rivaliser avec les autres equipes quand on s’entraine 1 fois par semaine.
N/J : Avez-vous assez de bénévoles (combien) ?
O W : Des bénévoles, on n’en a jamais assez. Nous, dans le club, on a ce qu on appelle un bureau, c’est à dire tous les gens qui ont une fonction de dirigeant dans le club, on est 13. Le basket c’est autant de joueurs que de dirigeants et d’organisateurs de match.
N/J : Est-ce que vous choisissez les personnes qui sont dans le club ?
O W : Il faut que les personnes soient interessées par le coté associatif. Il faut que les gens aient envie de donner leurs temps. Après, oui, on va essayer de leurs trouver le rôle qui correspond le mieux à leurs competences. Par exemple, moi qui n’ai jamais fait de basket ,autant que je fasse les tâches administratives pour laisser les gens qui ont des competences fortes vers des rôles d’entraineurs ou d’arbitrage.
N/J : Quels sont vos meilleurs moments passés dans ce club ?
O W : Ça va être les moments où l’on a passé du temps ensemble. Quand on est sorti de la période covid ou tout était fermé, c’était un moment de partage. Et puis il y a les victoires.
Enseignant : La salle de basket de Mionnay est réputée pour son coté atypique, pour ne pas dire dangereux, avec le sol en goudron et un partage nécessaire avec d’autres associations. Elle peut être un frein au développement du club. Un projet de construction de gymnase est-il envisagé ?
Alors c’est quelque chose qui fait partie de nos objectifs mais ça ne dépend pas de nous, c’est une infrastructure municipale donc qui appartient à la mairie de Mionnay et si c’est un projet, c’est un projet commun avec celle ci. Ce n’est pas négligable, on est sur une commune qui doit être aux alentours de 1500 à 2000 habitants donc construire un gymnase ça représente un cout énorme dans un budget d’une commune mais c’est quelque chose auquel déjà ils réfléchissent depuis le mandat précédent et, disons qu’à titre personnel, j’ai vraiment espoir que ça avance parce que ça leur tient à cœur. Apres, il faut aussi pouvoir débloquer le budget et la situation actuelle n’est pas forcémment propice.